ANATOLI
Voici que par les déchirures aurorales disparaissent les dernières limbes
Comme les patères sont chargées
petit-gibus et grands chapeaux
croulent sous les houppelandes dégarnies de bruyères
Que d’habits, que d’habits sur les portes
un retour au nu
sans feuilles
remettrait aux nues
Tu sais tes longs cheveux au blond bruni par les suies
saurent ma langue autrement qu’un ha rangé en ligne sur une corde à linge tendue entre deux pièges à cons
T’as la peau blanche qui remet le tain du miroir des deux côtés
pile fessu et face engazonné en parfaite géométrie iso selle
Ici la vérité parle
Orient
parvis
rai sous l’apporte
où je monte en nacelle tous les lests propres à nous élever
Pêcheur de lune reconverti en tailleur de pierre
tenu par la corde d’un cerf-volant moulin à vent ascensionnel
les grattes tapent de l’accorde
au guttural des voix porteuses de cris
pour gagner
Anatoli
en ouvrant le ris d’ô
Niala-Loisobleu
7 Mars 2015


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