février 26, 2015 loisobleu1 commentaire ROSE AURORE Tes cheveux accrochés à la tête du lit, laissent filer les dernières noirceurs dans la perspective du matin qui pointe Saccadé le bruit des roues règle son pas sur l’écartement des traverses Un chemin ouvert en patte-d’oie propose ses tours de ville Sur le chevet les lunettes sont prêtes à relayer le rêve d’un sommeil posé sur la vague de son tapis volant Itinéraire à quatre mains attelées en équipage Qui laisse en corps du temps à prélasser la fente des paupières Le sifflement du train-percolateur n’a pas commencé à répandre l’odeur café sur le sol A la lucarne d’un trou au plafond Tu es plus près de la peau de mes yeux Que les derniers mots que tes lèvres n’ont pas encore écrits Voilà comme nous nous vivons d’une étreinte vespérale au premier métro Les bruits des éboueurs cognant les bidons du laitier Alors que le dernier cheval pétrifié ne quitte plus le socle de sa statue Les journaux imprimés la veille font l’édito du jour qui suit Nous n’avons que faire d’usages immodérés du quotidien Sans avoir d’abord répondu au rite de l’amour Si douce est ta voix quand elle change l’eau des mots crus Coupant la tige qui prolonge la sève au-delà du premier orgasme La tâche d’un drap étant tellement plus propre qu’une éjaculation refoulée Oui tait les descriptions impudiques des bonnes manières Entend les bruits d’eau qui sourcent de son ventre Ceci étant sans conteste bien plus franc qu’une ceinture de chasteté Plus drainant aussi Et plus irriguant que ce tiers-monde à la peau sèche qui ne pense qu’au commerce au jour le jour L’amour ne paie pas le placement d’un conte en suisse Il dit par l’épargne du silence Le naturel intérêt de la transmission pérenne de l’ô fraiche… Niala-Loisobleu 26 Février 2015 J’aime chargement…
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