ONDULATOIRE
A découvert
le vent rabote à rebrousse cailloux, les pilastres ont le mollet raide
là où reste de l’herbe les arômes s’embusquent
Un filet monte , des algues en épis
ne laisse pas le sable compter le temps
tiens ferme le couvercle du chant
que l’aqueux de la rosée
empêche le clavier de s’enrayer
Une planche après l’autre la cabane sent l’huître
de la vase colle en corps
les bottes chuintent
tire-moi du lit de la claire
D’aurore en crépuscule
que de soleils sautent la brume
entre le mouvement des marées
éteins la sécheresse
Niala-Loisobleu
2 Janvier 2015


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