Non classé DES RUES EN FONTAINE A SEL novembre 10, 2014novembre 10, 2014 loisobleu DES RUES EN FONTAINE A SEL Les couloirs s’allongent sans que les façades rétrécissent seuls les papiers-peints perdent leur verdeur et les portes s’ajoutent les unes aux autres au fur et à mesure que les étages ferment Des toits restent des fumées que les vasistas ont percé Le plafond tremble au bout de l’ampoule d’un talon pendu au bout du fil pendant que le parquet grince sous l’effort porté à la lame avant que la vague ne vienne finir en écume au rivage Sommes-nous toujours ramenés au m’aime mouillage ? Que d’encres jetées pour mettre la page à la corbeille et cette amertume en bouche faisant tout pour coincer le sourire comme s’il était impossible aux hommes de tenir la barre plutôt que de crier au secours dans leur propre naufrage Ce qu’on peut avoir de mal à voir souffrir n’est pas forcement issu d’un engouement pour les plaisirs du Marquis la différence tient dans l’évidence de l’erreur La rouille des étiers gerce les carreaux des salines à faire grincer les manches à air englouties des épaves… Niala-Loisobleu 10 Novembre 2014 J’aime chargement…
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