PARCOURS POETIQUES MOSNAC 2014 – 4
La table est dressée tout autour les arbres se mettent à chanter
Au pied du promontoire
les fourmis sont aux fourneaux
Un levé d’odeurs
alléchantes
ondule les cheveux des branches
Les tasses
en avons-nous bues….souviens-tu tant ?
Derrière un tronc il y parfois pire que l’obole à donner
Le coeur cogne au coing des haches
Ces ombres ont beau vouloir étendre leurs prises
me voici au seuil de la cabane
Le gros arbre s’est ouvert le bas-ventre
accoucherait-il d’espérance
qu’il ne s’y prendrait mieux
de son vagin réconcilié avec lui-même
l’utérus germe
les sèves qui porteront le cri de la vie au plus loin
J’ai mouché les flammes des girouettes
trop d’étincelles font artifice de leur bois
en galbant le mollet du jambage
pour dire vois ce que j’ai pour toit sous le manteau
Antre antre donc en moi
je suis la sorcière de ton bûcher
La mer partie de l’autre marée
vient à grands seaux laver l’impureté
Du balai
maudite sirène
ton chant naufrageur ne lanterne que le malheur
Je me jette aux écumes pour changer mes jours de destination
La clairière vient d’ouvrir son dôme
un bain de soleil descend
pour m’indiquer la route
le ban publié
fait annonce
il y aura mariage entre la
Poésie et l’Absolu
Le Chevalier en hérault porte la nouvelle sans recours avoir aux anges
L’Araignée silencieuse
omniprésente
ne s’est en rien laisséee distraire
Les mythes du monde sont sans dents contre sa toile
Tu peux la maudire comme autant que tu voudras
elle s’en fout
Elle tisse
tirant de l’au-delà un temporel où l’éternité se retrouve
Nous avons du feu pour tous les hivers
la forêt nous couvre de ses flammes chaleureuses
la ressource de l’amour est naturelle
ce que tu coupes repousse en corps plus fort
Niala-Loisobleu
16 Septembre 2014
Au pied du promontoire
les fourmis sont aux fourneaux
Un levé d’odeurs
alléchantes
ondule les cheveux des branches
en avons-nous bues….souviens-tu tant ?
Derrière un tronc il y parfois pire que l’obole à donner
Le coeur cogne au coing des haches
me voici au seuil de la cabane
Le gros arbre s’est ouvert le bas-ventre
accoucherait-il d’espérance
qu’il ne s’y prendrait mieux
de son vagin réconcilié avec lui-même
l’utérus germe
les sèves qui porteront le cri de la vie au plus loin
trop d’étincelles font artifice de leur bois
en galbant le mollet du jambage
pour dire vois ce que j’ai pour toit sous le manteau
Antre antre donc en moi
je suis la sorcière de ton bûcher
vient à grands seaux laver l’impureté
Du balai
maudite sirène
ton chant naufrageur ne lanterne que le malheur
un bain de soleil descend
pour m’indiquer la route
le ban publié
fait annonce
il y aura mariage entre la
Poésie et l’Absolu
omniprésente
ne s’est en rien laisséee distraire
Les mythes du monde sont sans dents contre sa toile
Tu peux la maudire comme autant que tu voudras
elle s’en fout
Elle tisse
tirant de l’au-delà un temporel où l’éternité se retrouve
la forêt nous couvre de ses flammes chaleureuses
la ressource de l’amour est naturelle
ce que tu coupes repousse en corps plus fort
16 Septembre 2014









Vous devez être connecté pour poster un commentaire.