CONFESSION DE PILOTIS
Les bruits de tes jambes
abandonnés au mouvement de hanches des marées
marquent le tempo
C’est vrai que tu craques
bien qu’étant pas de bois
Je m’émerveille
à chacune
de tes phases de lune
en reluquant tes fesses vaquer d’un quartier à l’autre
t’es mon lèche-vitrine
Te voir hâler et venir
entre trois boutons défaits
explique le désir naturel
qui pousse te seins à pointer du né
Cet entre vu
de ta peau
m’arrache le tapi des vertèbres
au poing de me paumer d’ongles
Tu le sais et n’en dis rien à personne
ignorant les strabismes de leurs fenêtres embusquées
L’impudeur de ton intimité
me rend plus cru qu’un légume de compagnie
A vue de nez j’ai les deux pieds pris dans ton vase
Loisobleu
7 Août 2014

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