CHENAL
Tes yeux sont sans heures
Aux aiguilles de tes cils
J’entends l’éthique tacs de ta poitrine
Balancer les grelots de ta course
A la croupe du rivage
Tirer les marées de la lune
Tu es là transparente
Dans l’invisible lumière
Au bord des jours
Aux petits-bois de nos fenêtres
Sur les corniches de mes vertiges
Toi au bout du long couloir sombre des nuits solitaires
Au rose des matins
Nous avons des lèvres d’interminables soifs
Deux langues de longues traversées
Au centre de nos silences
L’estran est de nos bois flottés l’arbre à médecine
Je nous a tend à tant
Allongés
Aux tiges de l’herbe folle qui barbe mon visage à ton ventre
Nue en lacets
Mes vertèbres te méandrent sans ahaner
Je te laisse ma main
Tremper dans ton encrier
Loisobleu
25 Juillet 2014

ah mais j’étais là aussi!!!
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Ah surément…comme ce qui est tes cris…
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hum….
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Quoi de mauvaise hûme heur ?
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Mais non , du tout mon Alain….
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Merci, j’aurais pas compris. Ce soir je sens que les thyms allument, comme après la pluie l’herbe laisse monter des spirales de buée sur mes lunettes, ce qui fait que je finis par les enlever pour regarder les traces de mes pas de plus près. J’ai la fin d’un passage qui se vide, les cabanes, à l’amarrage c’est pas fait pour appareiller. La fin de semaine me laisse un cri sorti pour renaître, je sens les oiseaux chanter plus fort depuis que la fenêtre en corps de ballet a fait des entrechats et des lucarnes dans le toit, pour laisser entrer la joie !
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oui, c’était un cri pour renaître et les oiseaux s’en donnent à corps, tellement, à corps joie!
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Merveilleuse renaissance portée par le rythme des vagues que l’océan pousse de ses reins au rivage accueillant, l’île est devenue l’aile…
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