BAC A FABLES


BAC A FABLES

 

Travers glissant

pierres de sang

tu résonnes à mes oreilles

d’un tant de cerises

ah

rouges tétins

Les blés de ton ventre frisent l’odeur du vent dans un goût de peint

au flanc du mur de la vieille maison cachée sous les plis d’un champ abandonné

qui découpe la montagne comme un besoin de grimper sur la corniche de tes hanches

Ne te peigne en tresse que raie au milieu du ruisseau

 

Niala-Loisobleu – 03/01/19

 

3 réflexions sur “BAC A FABLES

  1. Je revois ton visage: il me semble que ta tête est appuyée contre mon épaule et que je lis dans tes yeux, que je vois dans ton regard l’immensité même qui est étendue entre nous.
    La main dans la main
    Tu dis
    La fin sera violente
    Et je jette mon encre
    Tout en travers de toi
    Tu dis
    Epouse la marée
    sois la marge
    Et je suis dans mon château fermé
    Laisse
    Ta peau est blanche de ma soif
    Ton étrave va jeter bas ma tour
    Et l’éphémère est beau
    ô sirène fendue…

    Extraits du corps. Bernard Noël.

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