
L’EAU QUI COULE
Depuis l’oreille collée à ce sein que j’égoutte
les méandres autour des torsions du tango que l’instrument m’a mis en jambes
je m’approche au débusqué du grand échassier planqué dans les iris jaunes
C’est une rivière qui passe en partie sans se montrer par pudeur et pour se cacher des voitures
Un coin de pêche où la bouteille de vin blanc immerge au bout de la ficelle pour se déjeuner sur l’herbe
Les îles où je l’ai cherché s’espacent en continents sans m’avoir défait de ma préférence pour la pêche à la main
Pêche au gros à Cuba, rappelle-toi du retour de guerre civile d’Ernest pour un mojito
des enfants en grappes dans les plantations de tabac pour fumer du Havane
Quand arrive l’allongement de l’ombre devant les misères faites au soleil
c’est pas une raison valable
de replier les gaules
Ton accent du français sonne en moi comme la horde de chevaux sauvages qui vit de la steppe
Moujik please Maestro
Les enfants qui s’aiment tiennent dans leur cerceau le renouveau du printemps !
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Niala-Loisobleu.
25 Février 2023
Votre poésie est fascinante et transmet une forte émotion. Vous avez capturé l’essence de la nature et avez réussi à la transformer en un magnifique poème. J’ai particulièrement apprécié votre description de la rivière qui coule discrètement, se cachant des voitures pour préserver son intimité. J’ai passé un moment agréable à lire votre poème et je suis impatient de découvrir vos prochains poèmes.
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