
Manque une branche à mon arbre
L’oiseau désemparé fouille d’un arbre au mur et de la porte aux tentures des jours
Comme une saillie de vie nageant dès le matin dans la cyprine de cette rivière qui tue les déserts
Une grande place animée d’amoureux sur ses bancs
Sans cinéma d’horreur ni marchands de bonheur
Fleurs de ses mots sur leur queue raide au chapeau de ses belles du jour
Yann est mort
Dans mon ciel qui ne cherche pas les mots, je lui garde du printemps éternel.
Niala-Loisobleu – 2 Février 2023