
DE LA DEPENDANCE
A L’ATMOSPHERE
Les mots-peints qui stagnent su ma langue butent à la camisole de la robe de vent et de pluie monstrueuses qui masquent le corps que la solitude sait présent derrière brouillard glacé qui le retient
Des deux ciels un seul est sien
l’autre n’est qu’un effet fantasmagorique d’un quotidien en grève
Viens à ma main te laisser dévêtir du temps de merde qui cache l’horizon sans modifier ton désir
La solitude est des deux côtés du fleuve
Faute de barque la nage est toujours possible.
Niala-Loisobleu.
17 Janvier 2023