
Du haut de son arbre
L’oiseau crève le nuage de son couteau
La main élague les basses branches qui asphyxient l’échelle
Trop de coucous squattent le silence de la forêt en se gonflant la poitrine
L’oiseau souffle sur les vers incapables de nourrir les nids
Sur les bosses des mauvaises chutes la main fraye son coupe-feu afin de stopper le feu destructeur
Tournant le poteau indicateur du côté par lequel monte le flux de la marée, il naufrage tout ce qui nage à contresens sans tirer à la courte-paille
Comme on oriente la voile aux vents qui portent au lieu de s’asseoir en salle d’attente
La couleur de vivre désigne la race de l’oiseau à l’écart des appeaux.
Niala-Loisobleu.
14 Janvier 2923