
BRASERO
Chauds-marrons d’un trottoir glacial
espoir déversant sa couleur dans le blanc sale de la neige
de sa canopée intime l’oiseau décolle
du bouche-à-bouche des bancs public je piste l’haleine
par le mendiant des fruits secs plus quelques noix du dernier en dattes
Au bord de l’île en marge des spirales des anémones font des grands-écarts au soleil
je garde ma fenêtre et t’échange mes billes contre ton cerf-volant si tu abandonnes ta trottinette pour un cheval à bascule
les musiciens reprendront l’orgue du pauvre et laisseront la barbarie faire appel à don pour la paix.
Niala-Loisobleu.
13 Décembre 2013