
STREET ART
A même l’automne
les feuilles d’une partition s’accrochent à la lisière de l’accordéon
entre deux saisons renversées d’un ver de Porto
Dentelle que la peau relève d’un espace entre le bas et la peau
crépi de roses d’Emilia
dans la dernière eau jetée du haut de la falaise
Un cargo navigue vers une carioca lointaine à la lueur des bougies
avec des restes de soleil d’ici
pendant que la saudade à saute-mouton essaie de franchir la nuit
Les rues brillent de tout et de rien au bord de quatre-saisons garées le long du trottoir
il y a dans ce noir une lueur qui trempe sa mèche
une âme poétique à tirer d’autres larmes que les crocodiles
m’aime si ça mord l’oiseau.
Niala-Loisobleu.
29 Novembre 2022