
CHANTS ENLISES (REPRISE)
Ligneux déploiement des reins qu’une mouvance en sommeil retient
les pierres rondes refusent encore la taille excavatrice du couvert en argent
là où une simple trace de mouvement accouplé nage dans le bassin d’un reflet de lune
Verger demeuré qu’un mélange de couleurs fruitières fixe sans objectif de production intensive
il était un ciel azuréen avant que les sables à lapin soit vomis des terriers
l’héritage des garrigues m’a choisi
souviens-toi la barque chargeait les amphores d’huiles dont le nom s’est perdu en naufrage. Cet oiseau au regard manuel comme il te caressait des yeux pendant que tu écrivais avec l’une de ses plumes. En petits éclats de mosaïque l’étendue plane montait des spectacles d’eau pour rafraîchir les doigts des guitaristes quand le petit matin proche asseyait les danseurs. Demande-moi où se trouve le marais-salant des enfants à barbe blanche qui n’auraient pas eu idée de jouer au soldat, je ne désarmerai pas de t’y conduire…
Niala-Loisobleu – 30 Novembre 2018