
Vécu au travers de mes doigts
C’est à peine si le brouillard s’est décroché des branches de cette journée
une humidité glaciale a pénétré au fil des heures
sans que ce que je vois ne cesse d’être attirant comme un aimant
Toutes couleurs dehors, la table étale tant d’odeurs que je me sens en herbe haute, un été comme au bord de ce quelque chose qui bat dans mes pores en tout automne
Rien ne se vante d’être là pour ne pas troubler l’atmosphère évanescente
que l’aspect charnel laisse planer dans la pâte indifféremment mêlée à l’aquarelle
c’est une onction suggestive
qui tient les plans sans favoriser un détail par rapport à d’autres
Unité de la nature pour qui chaque chose dépend de l’autre
ainsi quand au bas de ton dos je trouve tes fesses, tout ton ventre durcit le bout de tes seins
Floral parcours
où dans les cavernes des aisselles les traits de tisons ont laissé les buffles courir avec les chevaux sauvages
Sur un large fauteuil, le chat caché sous tes vêtements ronronne anonymement.
Niala-Loisobleu – 10 Novembre 2022
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