
DE LA PLAGE DE NOTRE MAISON
Le parasol est resté dans la pinède à compter les aiguilles
Nous sommes descendus de la chambre pour prendre l’eau de la marée montante
toi aussi nue que les loups de mer ramenés par le pêcheur de la rue de Bienfaisance
Opposé aux ciels incapables de se déboucher j’avais peint plus clair une partie de la nuit, j’ai gardé le tableau commencé sans le finir, pour son éclairage. Ressentant un virage dans la manière plus proche où les tons rendent l’atmosphère à l’esprit nécessaire. L’ombre qui s’esquive au bas va droit dans ses limbes rejoindre les enfants perdus dans l’enfer, des fils se croisent et tirent la natte sur l’irrégularité des sols
Depuis le goulet de l’estuaire par où le cheval est sorti des coques balancent le cri des mâtures en escadrille avec les oiseaux-marins
Les chaux de façades tapies au débord des toitures basses accaparent les trémières en ascension. Il se pourrait que la résine du peint gemme vu le roulis qui déborde ma ligne de flottaison d’une envie de dénouer mon nombril pour me laisser attraper le cerf-volant en sa réalité orgasmique
Je sais déjà que j’intitulerai le tableau de ce nom d’article, sans y apporter que très peu de changement avant de le signer.
Niala.
6 Novembre 2022
Je viens de découvrir votre site et merci pour l’illustration de 2 de mes poèmes sur les 865 composés en carrière. Je ne sais pas pourquoi mais vos créations me rappellent celles de Marc Chagall, un artiste que j’aimais bien. Bravo pour cette belle découverte !
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