
CHOSES NOUVELLES
BERTRAND BELIN
Cherchant un banc bien gaulé
Trouvant un banc mal gaulé
Debout près d’un banc mal gaulé
Assis sur ce banc mal gaulé
Je chéris ton cœur
Je chéris ton cœur
Adoré
Dans un coin d’architecture manqué
Un méandre de la cité
Allons bon
Cachant à ma raison
Que du temps a passé
Je chéris ton cœur
Adoré
La nuit je parle
Je parle seul
Je te parle tout seul
Pour te dire des choses nouvelles
Je chéris ton cœur
Adoré
Contournant un vaste chantier
De pluie, de planches, d’acier
Suspendu
Songeant au sommeil mathématique des grues
Je chéris ton cœur
Adoré
La nuit je parle
Je parle seul
Je te parle tout seul
Pour te dire des choses nouvelles
Je chéris ton cœur
Oh adoré
Je chéris ton cœur
Adoré
Oh oh
Adoré
Source : LyricFind
Paroliers : Bertrand BELIN
L’amour est une compagnie. Je ne peux plus aller seul par les chemins, parce que je ne peux plus aller seul nulle part. Une pensée visible fait que je vais plus vite. et que je vois bien moins, tout en me donnant envie de tout voir. Il n’est jusqu’à son absence qui ne me tienne compagnie. Et je l’aime tant que je ne sais comment la désirer.
Si je ne la vois pas, je l’imagine et je suis fort comme les arbres hauts. Mais si je la vois je tremble, et je ne sais de quoi se compose ce que j’éprouve en son absence. Je suis tout entier une force qui m’abandonne. Toute la réalité me regarde ainsi qu’un tournesol dont le coeur serait son visage.
Fernando Pessoa
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Pessoa c’est la saine ivresse où seul l’abstinence divague…
Merci Natasha j’aime beaucoup…
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♥️
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