JE M’ATTABLE


NIALA

JE M’ATTABLE

Là où nous descendions dans la forêt bordant les vignes

je m’attable à peindre tes positions les plus lascives

sans qu’un vêtement vienne en mentir l’intime partage

Du fond des arbres les oiseaux de toutes les tailles

et sur eux le murmure des feuilles dans nos cris détachés du dolmen à peine écarté de l’abbaye au choeur, demeure la chambre des matins où rien ne contenait d’autre que la souplesse d’esprit de ta langue en prière

J’accroche à la fourche de l’île cette part de rivière qui tient encore sans avoir trahi ma promesse car l’enfant reste sans reprendre la main du dessin vu dans ce qu’on lui cachait sans prétexte, juste par nature

Les raisins sont coupés, la pente est plus dure, goutte à goutte le serpentin de l’alambic distille, j’en suis sûr m’aime après la mort, sans que personne n’y regarde de travers.

Niala-Loisobleu.

16 Octobre 2022

Une réflexion sur “JE M’ATTABLE

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