LE SOLEIL DE DERRIERE LA MAISON


NIALA

LE SOLEIL DE DERRIERE LA MAISON

Dans la dalle où les oiseaux évacuaient le cauchemar de la nuit de leurs chants matinaux, la pluie pousse l’absence de contact aux citernes comme on noie la dernière portée de chats. On peut voir dans ce rite actuel un goût avancé du morbide comme un réflexe de Pavlov pour sortir du naufrage. L’ambiguïté s’installe comme un nouvel art de vivre dans l’entre-deux à la place de la prise de conscience. Être son double servirait de porte de secours, la pirouette qui ignore le sens responsable. L’esprit de pénurie est tel qu’il bouffe et ronge plus que le cancer. On ne parle plus que de ça, aucune action n’est évoquée pour lutter contre, on te lave le cerveau à tout débrancher sans rien d’autre qu’augmenter les prix en particulier. Si bien que ça inspire le beau-parleur à manifester dans la rue sans autre intention que se redorer le blason.

Quand le souvenir des vouloirs qui ont été mis devant ma porte me remonte à l’oreille, je me dis que l’homme est en tout son seul ennemi, à part construire la démolition et promettre de ne plus se masturber l’action, y reste que la peur de la peur s’en aille.

Niala-Loisobleu – 11 Octobre 2022

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