
TRANSPORT VISUEL
A la trace du miel
l’oeil couché sur le dos
je trouve l’abeille à travers les dernières feuilles qui avaient été écrites
Un serrement de doigts et tout se garde amarré à l’encre loin d’ouragan
Au moment où l’on suis-je, ni la montre, ni le calendrier des pompiers ne cherchent un indicateur
La grosseur de tes seins est conforme au relief de ma campagne et l’herbe toujours verte
Nous avons traversé des époques où l’arbre se ressemait seul sur une simple emprise des haleines mâle et femelle sans que le vent intervienne
Puis la mer, sa côte sauvage, ton naturisme dans la salive de l’écume, mon embrun à l’orgasme des trois dernières premières vagues en navette entre le clair-obscur d’un masque ont cherché le vaccin qui restaure politiquement de la mal-bouffe
On finit par se demander l’adresse où elle est, qu’on se remplit les yeux en levrette au débouché du tunnel.
Niala-Loisobleu – 3 Octobre 2022
Toujours très inspirés ces élans de corps à cœur
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