ENTRE NOUS ET LE RESTE


ENTRE NOUS ET LE RESTE

Les vendanges autour, des tracteurs passent, j’entends seulement des chevaux et voient des rondeurs joyeuses fouler le raisin du pied

Bien sûr c’est une métaphore, car les machines aujourd’hui ont pris monstrueusement la place des mains enjouées

En cherchant sous les roues les traces de pied sont d’une certaine façon toujours visibles. C’est du travail, certes on est pas très aidés. Parler de pénurie comme une malchance venant des autres, prend toute la place en ce moment . On a peur. Mais de qui et de quoi ?

Putain, ça me pompe l’air de n’entendre dire que ça

Tu as toujours de l’herbe où se coucher entre les cuisses et surplombant la rivière, deux promontoires d’où on peut voir encore plus loin que son né

puis surtout dans la pensée se promènent des chevaux, que des gosses conduisent au pré pour que pendant qu’ils broutent, le mouflet entre dans le bois jouer avec cette fée qu’il a su gardé

Quand il revient le cheval le monte pour aller se baigner en suivant la première vague de la plage

Je te parle pas des mouettes qui les suivent de haut comme si c’était un bateau qui rentre au port chargé des sa pêche, ou encore un laboureur ouvrant le ventre de la terre pour faire se répandre l’odeur de vie. Laisse tomber la rengaine, c’est une valse de lupanar, la chambre de la nature a des draps à fleurs qui tatouent pas la peau, c’est recommandé d’y entrer nu.

Niala-Loisobleu – 13 Septembre 2022

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