
APRES LE BAIN
Tandis qu’un rouleau-compresseur dévale du ciel pour lui manger la couleur, j’ouvre l’eau pour me laver les oreilles. Du tub de l’été, elle émerge. Ruisselante
L’ombre d’un figuier sous les pieds
Portant sur elle qu’une idée de rosée dans un champ où des enfants viendront compléter cet aria que sa poitrine balance en duo
C’est un cheval blanc qui émerge des hautes-herbes
Delta piqué d’échassiers blanc et roses quand le drap de bain laisse échapper des parcelles
Au loin un train siffle à la sortie du tunnel
Dans la courbe du virage un morceau de lac se glisse entre les feuilles
la peau renvoie la main pousser la porte du potager prendre assez de basilic pour préparer un pistou que nous mangerons à la romaine dans la fraîcheur des thermes.
Niala-Loisobleu – 5 Septembre 2022
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