DANS LA SAIGNEE DU COUDE


DANS LA SAIGNEE DU COUDE

Où les pierres en se tressant s’en viennent à recueillir mes pas, ton sein double sa fuite de l’aisselle jusqu’à choir au pli du coude

Les hanches empoignent le ventru callipyge autour des fesses dressant un couple d’arbre où plus d’oiseaux font chanter la clôture de cette prairie gorgée d’herbe épinglée devant

Cambré le chemin se fait le toboggan de mes coups de reins pour porter la vague aux embruns tout autour des falaises.

Niala-Loisobleu – 23 Août 2022