
D’UNE LEVRE A L’AUTRE
Les feuilles se prêtent à entendre dans ce jardin extraordinaire qui pousse dans mon imaginaire
Aux poils des pinceaux mon nez laisse pousser sa moustache en corniche
Je me sors la langue en promenade
elle musarde et finit par rentrer prendre le café chez toi en te disant:
– tire moi l’aventure de tes marcs
Oh quelle surprise de voir le chien sortir de ta boîte à couture en faisant des moulinets de son fouet
pour manifester une fébrilité bien particulière qui lui prend en lui ouvrant ta porte
Puis d’une seule couleur refaire le ciel en avançant réfection de la flèche de Notre-Dame
De la chaleur qui s’apprête à gagner Août, si on brûlait vif les pyromanes en tranchée pare-feu on s’épargnerait de l’arbre pour respirer
Avec l’oiseau perché en guetteur sur la Côte Sauvage les naturistes n’auraient pas d’obligation de porter de tenue ignifuge
Vient pic-niquer sous mon peint…
Niala-Loisobleu
29 Juillet 2022
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