
LANGUE D’OCRES
Alors qu’en sa diagonale la langue remonte les saillies de l’anatomie des collines de mauves ouvertures poussent l’herbe folle à s’enhardir
Chemins blancs de sentes où quelques chèvres font leurs cornes
Sans s’inquiéter de la clôture naturelle des buissons qui retient l’éboulis d’une étreinte derrière la maison
quelques oiseaux tissent des couleurs pour tenir à l’abri de toute attente
Au chant du rabot l’ébéniste tire un meuble des restes de l’ormeau, pendant que l’enfant espiègle se penche sur la vue des cuisses ouvertes de la rivière
Trois vaches broutent le tapis vert du billard à trous laissé le long du film muet du chemin-de-fer
On entend le train se râcler la gorge dans la montée au tunnel qui débouche sur la corniche
Les bûcherons rendront les troncs.
Niala-Loisobleu – 31 Mai 2022
dans les détails les plus vifs et découpés, la vision la plus florissante de la nature
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Un remue-méninge se produit
Je sens venir des effets de renouveau dans la facture
C’est toujours positif
Merci Daniela.
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