
DE RETOUR DES JARRES
Du pied nu dans le tapis tissé par le peint l’haleine maritime souffle à la voile pour grimper la marcheet venir pleurer dans le petit-pot ce gemme que la vie garde
Sur l’écume les jours de Boris sont contés
Comme ce quoi que Gauguin est allé chercher plus loin qu’il se trouve comme dirait l’orque monté sur Seine par le mauvais coté jardin de l’estuaire
Les fraises au sein pérennisent la garriguette au-delà de saison, à gros bout d’aréole en base d’atterrissage, ce qui me fait panser que le fruitier sauvage a de la réserve pour combattre les serres charognardes
Adagio la fontaine au centre du patio
escalade de roses fleurs du bougainvilliers dans le vent des guitares et l’éraille d’un flamenco tiré de la gorge d’un claquement des mains et du talon des racines
Mozart fou de lumière ton rire reste l’enfant qui trace sa marelle à la craie blanche sur le noir bitume chemin des hommes
Fidèle à son serment.
Niala-Loisobleu – 30 Mai 2022
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.