
L’OEIL PRIS ENTRE DEUX PORTES
Au pilon d’une Histoire que la chaleur vermoulue démembre
l’arrivée est en ligne de mettre en fin
De la vue troublée de larmes accompagnant le cortège qui conduit l’arc-en-ciel de l’autre côté du fleuve
le noyé de sécheresse sort déshydraté de ses couleurs
Cette marche sur l’eau est le signe de mépris du climat fissuré
du gué que le fleuve possédait au tant des ricochets
Je désespère de pouvoir peindre le cerisier dans le verger qui brûle.
Niala-Loisobleu – 18 Mai 2022