
PORTRAIT D’UNE FEMME ASSISE
Au métal de la plaque mieux que l’acide à la saignée du burin son sabot frappe
aqua tinta
Les rues perdent la mémoire par quartiers détachables
au balcon corporatif sous lequel Roméo plantait une plante grimpante Juliette trempe en corps dans l’ô
Pablo de sa plume maîtresse l’a dessinée saisissante comme hors d’âge à jamais fondée
Le Marais tient droit autour de tout ce qui se voûte comme les seins en tombant reposent contre la racine qui parle intra muros
C’est du bleu d’oeil marin posté où l’anémone survit accrochée à la course d’un chien mordant le noir
L’homme déverse, la femme se dresse.
Niala-Loisobleu – 25 Avril 2022
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