
LA JEANNE EMOI
Souvent je choisis Jeanne pour escalier de mon matin, vaste et dégagé, mais sans le tapis orgueilleux menant aux étages bourgeois
la première fois que je l’ai emprunté, mon père tenait ma main en me disant monte et branche-toi au cri que tu vas entendre quand elle va s’envoler pour le sol dur de la cour
tu te réécriras les mots, chacun doit y mettre les siens pour tenir son geste à jamais vivant
un enfant qui nait en mourant avec sa mère c’est un jardin suspendu vierge de mauvaises herbes
et vivant de Modigliani. Là je te retrouve sans personne à prendre de ton tant.
Niala-Loisobleu – 23 Avril 2022
frisson…
j’ai soudain fermé les fenêtres
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L’art a su voler plus haut que l’outre-Noir et son insulte
Tiens bon la crémone je pose le bide-bise, Ma…
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Quelle belle lecture.
Pauvre Jeanne, tellement malchanceux.
Aimé beaucoup.
Carlo
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Mon père m’a fait connaître des lieux qui n’ont jamais cessé de me dire la vie
Merci Carlo.
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Et c’est une bonne chose!
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