
TENIR SA BRANCHE A SOIE
L’herbe d’un bout d’église de Bretagne, au versant de la colline qui s’est rentrée l’odeur de tes cheveux à la place du confessionnal
Il faut tendre l’oreille pour écouter ton aisselle, mais j’aime passer ta peau au travers des murs
Les pas étouffés des heures d’attente
Gémissements du caniveau quand je glisse sous le pont
Plaisir d’amour que Juliette de sa voix chaude sort du placard
des sons qui franchissent le gel actuel comme pour accompagner les victimes de Boutcha d’une pensée en sachant que c’est pas comme une fleur qu’on accroche aux misères de la star en vogue sur internet
Générer du courant à la rivière pour la laver du linge sale
Je t’aime comme la mélopée qui franchit les frontières sans s’ouvrir à la douane
Et s’écoute
Comme on suit la crotte du lapin sur la piste qui mène à la mer
Te plonger dedans rien que pour moi
Plaisir des sens bien enfoncé.
Niala-Loisobleu – 4 Avril 2022