
DESSUS DU PANIER
Sur l’avant-dernière goutte de l’embrun, au point d’atteindre la sphère visée
la vague bande l’arbalète pour décocher la case en attente
Un son mécanique entendu possède les crocs du grappin pour l’abordage
jeté, bord à bord
La peau sort de l’attirail des jarretelles , grand pas de plus pour sentir la viscère sous ses bretelles
Au bout de sa course d’un arbre de la forêt à l’île flottante l’oiseau pose son oeuf à couver
Sachant qu’en ce que ce monde détourne, maquille, désespère, en restant attaché dans son vide de défenestré lâchement potentiel, il reste sous la peau de la chair vivante que le désirable pousse au large des promesses qui ne seront jamais tenues, on dépasse l’osé pour vivre sans que la peur décide
Tes osiers souples tressent ces vanneries pour ce qui s’écrit en se trempant dans la pulpe.
Niala-Loisobleu – 28 Mars 2022
oh je viens de voir l’œuf du beau à couver….
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L’œuf s’oppose sans mentir, comme l’usage du like pervers à toute forme de stérilité
C’est à pleurer de rire de voir comme la peur peut rendre son usage intempestif. La fourberie ne trompe que ceux qui en usent
L’œuf qui couve est un acte non des mots
Merci Ma…
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