
LA DERNIERE QUI ME BAT L’ANSE
Au coeur de l’estuaire
la pleine mère au point d’Ars
je l’entends visiblement battre par-dessus les barrières, cet amour saut de haines
Nous quittâmes la nuit dans un silence à distance en laissant l’impasse journalière poser son caddie au trottoir des passes. D’aucuns vendant leur peau de lapin en disant voici mon âme. Nous les yeux dans la bouche d’un moulin à eau qui harpe l’écluse
Rien dans les mains, tout dans les doit du devoir se refaire sans bricoler le monde, l’oiseau dans la fraise bleue de son ventre en art son pour que l’enfant parle des maisons qu’il voit dans ses arbres, d’évent qui lui ébranle le tronc, du chemin qu’il allonge en s’enfilant la tête sous le travers sein
L’horizon à cheval sur la corde au pied de la prochaine cathédrale tirant sa flèche contre les canons
Arrivés à rien, nous voici à la tête des premières pâquerettes d’un printemps autrement.
Niala-Loisobleu – 17 Mars 2022