
CHEMIN DES RIVETS
Au coude de l’étrier du fromage et de la poire
je tes cris à mon tour pour te faire voir le grand tétra sorti de la bruyère, magnifique dans son habit de lumière
il avance sans bruit, les oreilles bouchées un moment, pour voir du printemps l’image ressemblante, tu sais à l’herbe qui nous roule pour nous embrasser de ses menthes
la trompette aux morts en se taisant garde la tombe fermée sur le trou du grand vide
étrange éclairage qui montre la peau au travers de l’imprimé du tissu, genre rayon pas si X que ça dit la Curie dans sa réserve d’ô lourde
J’ai retapissé la chambre en bleu tout autour de ce qui se passe
dans les doigts juste un peint saut pour la pensée proche de ceux-là qui sont au mauvais endroit
le cheval a henni comme on opine pour sauver l’injustice
en m’aime tant que du requiem l’aria poussait le choeur à mettre sa voix dans l’urne
ce bateau monte à la vague unanime dans les chants de blé locaux, tu vois on ne sort pas du pain quand on se pétris l’ami un brun pour le protéger d’une belle croûte
le sang coule menstrueusement de la terre égorgée de sa liberté, phrygien je t’en file le mien
le ciel devient bleu et jaune en hurlant.
Niala-Loisobleu – 27 Février 2022
