
LES BAVARDAGES D’UN PEU CAUSEUX 19
Au matin qui s’avance on arrive à percevoir dans la nuit qui termine sa course une langue de sable assez grande pour séparer le foc de la grand-voile
Réguler l’erre du navire en extrayant du passé la moralité qu’on a manqué. il faut parfois des années pour sortir du pot-noir
C’est doux le sable, souviens-toi tu venais de quitter ton Paname pour t’installer à Vallières sur le rocher, où la crique des Pirates baignait à guérir
Katia, seins propices demeure à tendre la Voie Lactée d’un bout à l’autre des toiles et les méduses s’en sont allées voir à la Grande-Conche du Bd-Garnier
Toi aux Voûtes-du-Port à la criée des petits-bateaux renouant avec ton art
Les comptes étant faits, salut les emmerdes, bonjour la vie dans le sens du poil
on s’attache qu’à l’ancre pas à la vase
Basta les p’tits-concerts sans âme, reste dans la cage du lion pour garder ce fauve qui te prend à la gorge mais recharge d’assez d’énergie pour fendre la vague
Pi et son tigre voila qui sépare absolument de l’inutile.
Niala-Loisobleu – 30 Décembre 2021
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