LES BAVARDAGES D’UN PEU CAUSEUX 12


LES BAVARDAGES D’UN PEU CAUSEUX 12

Aux bons soins d’une fleur de sentier un peu à la traîne des pressés, genre qui passe le pétale dans l’ocre, histoire de terre ce qu’elle a pas à cacher, un morceau de bois en orée et le va-et-vient des oiseaux, la pancarte absente d’une direction imposée, autant de crottes de lapin que si on vivait loin de l’aménagement d’entrée de ville, ses recoins de murs dans le derrière des églises, un marchand de glaces pour que les filles au passage se lichent, un chat sur le toit, ma main qui dessine et des enfants qui copinent avec Ernesto.

On est tout prêt de l’embarcadère

Le tour des Îles est rentré dans le hangar à bateaux jusqu’au prochain pass

Quand tout ira mieux qu’on aura fini par se lasser des footballeux, j’espère que je me rappellerai du visage de l’homme ordinaire, j’aime bien qu’il sente le métro, aussi le trottoir et de le voir le dimanche au marché prendre un bouquet d’anémones comble le souvenir de mon père d’assez d’ô pour que ça tienne le tant nécessaire. C’est vrai on manque de nouvelles. Je veux dire des bonnes.

Niala-Loisobleu – 22 Décembre 2021

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