
LES BAVARDAGES D’UN PAS CAUSEUX 10
Toutes ces fleurs qui naissent de bouses semées des hordes gardées, herbe longue pour infuser, la maison lotie dedans
Montent l’arbre à la racine du ventre qui y escale
Dans les feuilles non tombées d’un ciel d’essences
L’oiseau accroche l’étui de son bandonéon à la plus grosse branche
Au goulet du resserrement des cuisses, l’estuaire frémit
Mêlée au brun d’iode de l’odeur du port, l’haleine du barrio sort sur le devant de l’apporte
Le peintre fou pas né d’un Dimanche a dressé son chevalet
Dans les fragrances d’un désir bio la Muse s’y trempe dans son divin liquide
L’instrument s’étire
L’horizon, long rang de troncs en mâts, met le large en frontispice sur une ligne de flottaison franche dans son râle
Que reste-t-il des croisades sanguinaires à part l’Amour Courtois ? me dit le dernier Chevalier revenu à pied partager la Chanson de Geste, après avoir franchi la douve
La forêt de Notre-Dame ne connaîtra pas l’insulte de la poutraison qui ne se ferait pas à l’authentique
Dernière pleine-lune au devant.
Niala-Loisobleu – 19 Décembre 2021
C’est un plaisir d’écouter Astor Piazzolla. Dommage qu’il ne soit plus en vie.
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Il demeure de ceux qui resteront toujours là au contraire de présents qui n’auront jamais existés…
Merci Olivia.
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Oui, sa musique vivra éternellement, Astor Piazzolla était génial.
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