
LES BAVARDAGES D’UN PAS CAUSEUX 7
Le chien vient au pied de la porte enfermer la chaleur de ce qu’on a pu partager en suivant les pigeons-voyageurs. La distribution du courrier a pris la rue Bonaparte pour se repasser St-Germain-des-Prés mode Arcole. C’est Germaine qui déclinait le poème de la nuit d’un rêve qui dessinait. La sanguine sur un drap blanc a toujours été au bandonéon de Piazzola autrement plus éloquente qu’une pub de slip qui protège. Un regroupement de mégots dans les cendres m’a toujours fait pensé à l’envol du tango qui cambre la pensée passant dans les yeux de Carmen. Avant que la lumière te déchausse pour me laisser goûter à tes pieds, je range mes lunettes dans la boîte de la bobine du film. Le trottoir réverbère. Pas de noyé au fil du courant. Les dernières mouches rangent le bateau à quai. Sors le chien, ça l’excite quand je te laisse remonter mes mains après qu’elles aient peint. J’ai arrosé le marché aux fleurs imprimé dans ta garde-robe et resserré les boulons de la Roue. La chance ça n’existe pas , mieux vaut conter sur soi plutôt que d’entrer dans une recette d’un chef-étoilé. Pendant la musique si le laid boue laisse-le déborder
Viens denser, j’allume le phare…
Niala-Loisobleu – 16 Décembre 2021
Astor Piazolla, un superbe bandéoniste.
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Et de surcroit un Maître du symbolisme du tango…
Merci Olivia, bon jour.
Alain
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