LES CLARTES MARCHANDES


LES CLARTES MARCHANDES

Guichet à la poterne, l’écriteau « Halte ici le jour » commence son contrôle

N’ayant rien à vendre

Je peins pour vivre pas pour me produire

L’impression d’être inadapté se répand dans mes veines

Tout autour

S’installent des rires entre moqueurs, cyniques mais tous niais. Le plus gros tressaille sans s’arrêter des épaules tandis que les portes claquent. Aucun commentaire. Sans savoir si c’est par inquiétude que je provoque un mépris en quelque sorte défensif. L’hypocrisie de la raison inventée pour combler, genre impossible de traduire le sens de ta tournure employée

La marche solitaire oblige à avoir du rechange par devers soi. Le temps qu’il fait au départ, change très souvent durant le parcours

Les plus capricieux sont les nuages d’échappements que les gens normaux laissent derrière eux

En tout cas au stade terminal qui s’avance, donner plus de place aux fleurs qu’aux personnages et aux maisons coule de source

C’est de l’autoprotection.

Niala-Loisobleu – 13 Décembre 2021

4 réflexions sur “LES CLARTES MARCHANDES

  1. Laisser leurs rires aux moqueurs
    vivre chaque jour comme une année
    se nourrir aux fenêtres de la lumière
    que le ciel jette aux oiseaux
    avant d’être cueilli dans un souffle d’air

    Bonne semaine Niala 🎄🙂

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    • Au plus sombre de son histoire, en saisir la bretelle élastique dans l’allumante envolée terrassant l’indifférence
      L’injustice du virage de veste et son mépris de ce qu’on avait juré
      Ce reniement injustifié qui crache dans la soupe
      L’âme transcende le rien en tout depuis un absolu intrinsèque ne dépendant pas des modes
      Merci Léo…

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