RUE DU VENT


RUE DU VENT

D’un côté des bateaux immeubles de croisières et de l’autre la rue des marchands, ça monopolise

Le vent porteur voulant jouir de vide

Cette pluie battante contre les vitres de l’atelier rend la peinture complètement monologue, En lisant ce matin une citation du Castor, j’ai eu un moment conscience d’être loin égaré comme un naufragé

Si je n’avais connu l’enthousiasme donné à l’intérêt, j’aurais pu croire que j’avais rêvé notre décadence. De voir la ruée vers l’hors je sens l’airain ramollir

Babel Gum

Le silence lui même passe aux catacombes dans le trou des goûts

Qu’est-ce que l’âme ?

un truc comme comme ma peinture qui garde pour Elle seule le tremblement de mon corps en l’absence absurdement préméditée de partage humaniste

Ma Muse, mon Île.

Niala-Loisobleu – 8 Décembre 2021