L’ARBRE A SOIE ET SES MENTHES


L’ARBRE A SOIE ET SES MENTHES

A l’intérieur des fourmis les poussières disparaissent au profit du grain roulé au moulin

Don Quichotte s’étant fait son propre assureur

Ses seins sont crédibles à loger le premier dieu venu en exil

Qui sait cet arbre à soie, a le pouvoir d’entrer dans l’absolu puisqu’il en devient le sésame

Quant aux menthes il arriva un dimanche par derrière ce complément idoine pour l’extase

Quand de son regard elle penche ça balance accroché à la plus forte branche

Portique d’un père-boulanger c’est au jardin faire entrer la future herbe en moquette

Une flèche noire qui pique dans les tomates passe comme un chien, Barbara-la-Clématite en grimpe à la buée des étoiles

Il y avait aussi une foi et l’heureux vécu de l’illimité hors-d’âge

Ce qui permit aux spermatozoïdes de faire de leurs enfants des Ernesto-vivants

La poésie sortie du scolaire put ainsi faire face à la pauvreté de langage et agrandir son verger de parution salvatrices

Vous remarquerez que l’abeille à gauche s’est logée

et la rose en ruche, droite dans ses bottes

Les vents taillent quand à eux l’itinéraire du retable par la corniche du rail, ta langue en bernique à la mienne, entrelac des doigts

La Femme et l’Enfant mes fruits aujourd’hui à peindre.

Niala-Loisobleu – 8 Décembre 2021