
LE JARDIN QUI PASSE
Du poirier qui s’est éloigné de la claie
je vois un corsage ombellifère s’ouvrir au vent
lâché de montgolfières
seins qui quittent taire
le cheval sauvage est pris au lasso
sur le croassement des grenouilles je monte à cru jusqu’au tertre
quand la mésange bleue aura fini de retisser le ciel sur son métier de haute haleine
la grenaille des limes dans l’étau
je laisserai mes mains repriser les douves pour tenir le rempart en anneau aux amarres
Le jardin passe
espèce de navette entre le monde ordinaire et la refonte des canons pour sentir tes nymphes en baume.
Niala-Loisobleu – 6 Décembre 2021
Trés beau.
Merci.
Bonjour
Elvira
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Ce que les tiges d’herbe et les branches d’arbres retiennent aux passages font l’essentiel de nos besoins
Bonjour et merci Elvira…
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