
PLANCHE A LAVER
Les moutons que les yeux peignent un bout de soleil dans les yeux
au bout du chemin un ventail de fenêtre en radioscopie poitrinaire pardessus les murs de l’impasse
appuie le tétin écrasé contre les lunettes qui ne demandent qu’à sortir de l’étui du quotidien
L a marguerite est sortie faire un tour respirer de quoi se laver la blancheur
c’est retrouver l’atmosphère qui ouatera ce que j’préfère
comme par exemple un chemin non essarté qui n’impose pas de sens et contre le rondin qui palisse le bruit des vagues que les oiseaux viennent poser
En lavant les dents du râteau ce qu’on recueille tient les sueurs du jardin comme un fond de culotte d’été.
Niala-Loisobleu – 3 Décembre 2021
J’e adore, quelle belle photo…
Bonne nuit.
Merci.
Elvira
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La pluie bat le long de la peau nue, la ceinture de fleurs autour du ventre laisse s’ouvrir les odeurs que le poids des seins amène sur la langue
L’herbe est haute et suinte
Et le rondin renvoie la vibration dans la grotte que l’autre monde garde secret
Quelque chose s’approche pour revivre
Merci Elvira…
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