
COURBES DE PASSAGE
Trace de glycine incurvée passe en grappes
Au tour des pots de se prendre la taille pour faire cuire la ligne raide d’un sol calcaire
Pourtant ce n’est pas en vin que les vignes pourraient se plaindre à en juger au noueux du cep
Derrière la façade l’olivier s’y joint en spasmes dont il demeure le fruit d’une jouissance corporelle
L’herbe qui n’est pas absente se tient dans les joints du pavage comme un défi très orgueilleux qui nargue
Ces lauriers qui n’ont pas été coupés caressent d’une tendre roseur un crépi qui se tient dans l’encadrement de pierre
Ce qui est tapi debout sur des vieux parquets à l’intérieur, tient d’autres courbes à l’abri des regards curieux
C’est au rein de la nature que tous mes virages cherchent la courbe apaisante, en remède de musique de chambre qui allongera la prochaine étape sur laquelle la mer veille.
Niala-Loisobleu – 1er Décembre 2021
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