
L’ACCORD DES ON ET LE REFUS DE SE RENDRE
Marchant d’un feu follet dans le vieux cimetière, la peur que je ressentis de mourir me vint en croisant ces monuments funéraires d’une prétention aussi laide qu’indécente
Imagine la pauvre luciole qui arrive à poil devant un tel étalage d’orgueil
Mais comprendras-tu que cette gêne ne provienne pas d’une absence de costume ?
J’allais plus loin aussi vite que je pus, la navette entre moi et ma façon d’être n’était pas revenue de faire pisser le chien
Nous nous assîmes sur un pierre renversée que l’herbe fleurissait de son bon comme du mauvais et la pensée philosophique me tira les cartes pour me faire la bonne aventure
A quoi bon vivre à espérer s’il n’y a rien à attendre, me dis-je ?
Le chien me serpilla le regard d’un coup d’employé de surface scrupuleux de son ouvrage
Pourquoi attendre de quelqu’un qui attend de recevoir au lieu de donner sans préméditer?
Le plus gros du quiproquo vient de cette erreur d’observation
J’en suis l’impardonnable fautif depuis le commencement pour n’y avoir jamais rien changé
Seulement le refus de se rendre est autrement plus louable dans ce foutoir où tous les trafics se foutent des règles pour satisfaire l’égo en premier
Si le soleil est à vendre, j’en arrive à penser que dans l’ombre se trouve une forme pure de lumière…
Niala-Loisobleu – 28 Novembre 2021
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