
VAGUE A BONDS SOLAIRES
Au tant qu’emporte le vent, le bateau ivre, s’entortille la trajectoire
Gens qui pleurent
J’en kiri
L’hume heur enfume sans que rien ne parvienne à devenir une pipe
Imprévisible à s’habiller comme il convient j’en perds ma chemise sans retrouver nues
C’est en 1936 que René Magritte fit ce calligramme ô combien expressif du questionnement philosophique que les revirements de l’homme lui manifestèrent à cette période cruciale
Amis de nombreux philosophes et visionnaire incontestable, il témoigne par cet autoportrait de l’annonce qui nous fut faite et parvient aujourd’hui à terme
La vague versatile de l’an brun nous sombre aux lumières d’un tango Titanic.
Niala-Loisobleu – 27 Novembre 2021
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