JASMIN, LUPINS ET L’AUTRE ROSE-BLEU D’UNE FENÊTRE SUR LE NOIR


JASMIN, LUPINS ET L’AUTRE ROSE-BLEU D’UNE FENÊTRE SUR LE NOIR

Pauvre cul roide que le froid bâillonne à l’entrée de la sortie

le chat tuile les visiteurs, ce maux de passe, fait rougir la lanterne de l’apporte pute

Clandé de richards

Marthe, toi, parle-moi

tes fleurs sur le grand-pavois du jardin avec ta main dans mes cheveux et ton cerfeuil dans mes tomettes

je monterai le courrier aux locataires tout à l’heure avant que le 51 soit mis en co-propriété

Puis j’irai voir les dames des Tuileries qui font un piedestal aux moineaux , une opérette au Jardin de Verdure en croisant les cuisses pour nourrir les pigeons

Le grand-bassin de parturiente tient à flot les enfants

tant qui reste de l’aube pour la communion

L’âne les promènera dans sa petite-charrette jusqu’à Guignol

C’est transparent dedans de lait qui croque son goûter de rire sous les marronniers chauves du moment qui retiennent les feuilles de leurs marrons-dinde à picots

L’atelier répond aux questions qui ne se posent plus depuis l’indifférence

Ma sur le tapis-volant dans ma tenue préférée d’herbe aromatique, comme tapant du point soulevé au départ de construire affinité

J’allume le brasero pour la châtaigne en prenant la main de la chanson de rue d’un parolier venu de la lune par la marée

La mer est à portée, son sel dans mon sac d’utopie, que le fade ne s’en prenne pas à mes couleurs

Chante que ça gêne les sécheresses utérines.de l’abstinence.

Niala-Loisobleu – 26 Novembre 2021