
LES JARRES CAUSEUSES
Une grande fatigue s’en prenant à la verticalité du corps, il lui fallut se rendre au fauteuil qui est au bout de la palette et du chevalet
Temps mort surprenant par sa méconnaissance
Qu’est-ce que ce nouveau venu ? demanda-t-il en tournant la tête à la recherche d’une réponse faute d’interlocuteur
Le cheval fit semblant d’être occupé, en gardant son écuyère en l’air au-dessus de la soupe du quotidien
Bien gaulée la mignonne, au moins ça détourne du découragement qui gagne
La lascivité végétale de l’endroit finit par le tirer de l’état proche d’un sommeil de moustique à malaria. La mémoire lui revînt
Ces seins-là gros comme des jarres n’arrêtaient pas de causer
Dans l’angle du porche la vie criait qu’elle voulait pas qu’on la mette dehors, l’arbre à soie et ses lunettes roses en faisaient voir en cinémascope
L’apéro et ce qui donne soif faisant office les jarres ne tarissent plus de dire la différence entre le garder sec et l’humidifié
Nous ne quitterons que nos habits, pas norre nudité
Niala-Loisobleu – 24 Novembre 2021
20h35
sagesse obligatoire
mais peut s’en faut parfois
lorsque l’on vient de boire
prendre ce que l’on voit
ledactylographe
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C’est à voir qu’il nous faut
Merci et bonne soirée…
N-L
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