OBOLE A LA VEUVE


OBOLE A LA VEUVE

De leurs rangs les vagues de larmes rangent la mer aux pieds des bans

Cette écume mise au pistil du bénitier pour laver le doigt du pêché

Apnée des plongées dans les marées où mon âme entre deux os se masse le do

In Mémoriam

Tenus du bout d’un couteau chaque bord tangue, ivre et fantôme, tour à tour

Chalut qui râcle les fonds des épaves

De la voûte renversée les coques en ont fait des tours de Terre Neuva à la morue

Moby Dick battant l’harpon de la queue pour pousser l’accordéon jusqu’au rivage d’un clandé

Et là dans la fumée du coquillage où s’éteignent les dernières goulées, la boule du plafond me remonte à la gorge ces je t’aime écrits au déboîté d’un dernier tango

Mon Capitaine je respire la surface du large dans tes roses jaunes.

Niala-Loisobleu – 10 Novembre 2011

Une réflexion sur “OBOLE A LA VEUVE

  1. Sur la planche l’iode d’une mèche
    et dans l’épuisette tes yeux où balance la crête qui moutonne sans se mêler au troupeau
    Merci Audrey Jacob de me prendre en filature…
    Alain

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