
D’AUTOMNE
Promenade de terre ouverte par les grandes herbes que rien ne couche
faudra-t-il, comme tu dis, déplacer le lavoir de la gémellité de rivière pour tourner l’an fort
Non je vais pas me demander
combien à côté de leurs pompes s’inscrivent dans le club de gymnastique de l’égo
je suivrais les oies sauvages dans leur formation en escadrille
Et surtout la mouvance de tes formes naturelles quand tu laboures la phrase creuse pour la séparer de l’école
je me souviens, je me rappelle
moinillon quand mon père me montrait la manière de bien bander en humain
Geste ample que le ventre porte à la main du semeur quand il a la tripe et la moelle en sac
Feuille qui vole, nudité qui révèle
Novembre comme dit la ceinte Catherine c’est le mois de planter
En couple à l’araire ça entre tien émoi au fourré le mendiant, figue et fruit sec en coque
l’écureuil comme les feuilles couleur de feu.
Niala-Loisobleu – 30 Octobre 2021
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